Programme Coopid

Développer la coopération et le partage de connaissances entre acteurs de la bioéconomie à travers l’Europe

Aujourd’hui, la majorité des filières associées à la bioéconomie se développe grâce à des entrepreneurs sur le terrain sans toutefois que les secteurs agricoles ou forestiers n’y participent pas de façon significative ou structurée. Le manque de coopération, un transfert de connaissances insuffisants entre les acteurs concernés et à un soutien limité lorsqu’il s’agit d’investir dans la R&D limitent fortement le développement à grande échelle de ces nouvelles chaînes de valeur.

Avec nos partenaires européens du projet COOPID, nous proposons une stratégie innovante pour inspirer les producteurs primaires européens et stimuler l’adoption de modèles économiques inclusifs et durables autour de la bioéconomie et du biosourcé, en tenant compte des particularités régionales et sectorielles.

Logo Coopid

GreenFlex est chef de file français et a ainsi pour mission de promouvoir les actions et l’échange actif de connaissances entre ses membres mais également de coordonner les découvertes des « ambassadeurs » amenés à visiter les différents cas démonstrateurs en Europe ainsi que la visite d’un exemple clef de la bioéconomie en France.

Un homme en fauteuil roulant parle à deux femmes debout dans un bureau

COOPID est financé par le programme H2020 de la Commission européenne sous le code CE-FNR-15-2020 (convention de subvention numéro : 101000519) et dispose d’un budget global de 2 millions d’euros. D’une durée de deux ans, il s’étalera du 1er janvier 2021 jusqu’au 31 décembre 2022.

Le projet se donne pour ambition de développer des « Communautés Bioéconomiques de COOPID » (CBC) dans 10 pays européens, impliquant un large éventail de parties prenantes : producteurs primaires (coopératives ou associations liées à l’agriculture, la sylviculture et l’aquaculture), industries, secteur public, recherche, universités…

Les 10 Communautés Bioéconomiques de COOPID mettent en place une stratégie de transfert de connaissances à 4 niveaux :

1. Sélection d’exemples de réussite dans chaque pays

2. Organisation d’ateliers et d’activités entre les représentants des Communautés sélectionnés (ambassadeurs COOPID)

3. Diffusion interactive de contenus

4. Communication à des publics plus larges

Ces actions favoriseront les connexions entre les acteurs du secteur primaire en Europe. En même temps, ces résultats serviront de base à une série de recommandations pratiques pour les producteurs primaires, les décideurs politiques, l’industrie et le monde universitaire.

Des partenaires, experts de la bioéconomie à travers toute l’Europe

Au total, le projet compte 11 partenaires issus de 10 pays de l’UE :
  • La fédération des coopératives agricoles espagnoles, coordinateurs du projet : Coopératives Agroalimentaires espagnoles
  • L’université de Bologne en Italie (Universita Di Bologna)
  • Gaia Epicheirein, représentants du secteur primaire grec
  • La Chambre d’agriculture et de la forêt de Styrie, en Autriche
  • L’Université technologique de Munster en Irlande
  • Innovarum (Espagne), société de conseil spécialisée dans la promotion de l’innovation dans le secteur agroalimentaire
  • L’Université agricole de Plovdiv (Bulgarie)
  • Le pôle de l’alimentation et du biosourcé danois (Food and Bio Cluster)
  • L’institut d’économie agricole et alimentaire, Institut national de recherche polonais
    L’organisation d’experts finlandaise Proagria Oulu spécialisée en développement rural
  • Et GreenFlex pour la France
Une femme blanche poseun plateau de pots de salade sur une plaque

La bioéconomie, l’économie du vivant

La bioéconomie se définit comme l’économie du vivant, basée sur des bioressources (liées à l’agriculture, la forêt, l’aquaculture et donc renouvelables) et non des ressources fossiles. Elle est écosystémique, intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur pour satisfaire nos besoins à partir de bioressources :

  • à travers une énergie à base de biomasse (méthanisation, combustion, biocarburant par exemple)
  • via l’utilisation de matériaux biosourcés ou de biomolécules (isolants, bétons, cosmétiques, aromes etc.)
  • grâce aux filières alimentaires (animales et humaines)
  • en intégrant une large diversité de services environnementaux